Même si le métier de journaliste fait encore rêver dans l’imaginaire collectif, la réalité du métier est bien différente. On se souvient que «journaliste de presse écrite » était désigné comme le pire métier du monde dans l’étude annuelle de Carrer Cast en 2015 et qu’en 2014, il était classé deuxième, juste après « bucheron ». Le nombre de cartes de presse délivrées par la CCIJP est d’ailleurs en déclin depuis 2012. Il s’élevait à 35928 cartes de presse en 2015 et 36317 en 2014. Accumulation des tâches, manque de temps, diversification des contenus, évolution des contraintes éditoriales, lassitude, faibles rémunérations sont autant de raison qui poussent les journalistes à quitter leur profession. C’est ce qui ressort du mémoire de fin d’études rédigé par Hélène Brédart pour l’Université de Liège à partir de trente-huit entretiens qualitatifs avec des journalistes. Retrouvez les détails de cette étude sur le site de de la Fédération européenne des journalistes (FEJ).

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