Seulement 13% des journalistes français utilisent les médias sociaux pour trouver des sujets d’articles, selon l’agence britannique de relations publiques 10 Yetis

C’est ce qu’il ressort d’une étude réalisée au mois de janvier 2013 par l’agence britannique de relations publiques 10 Yetis qui a interrogé plus de 2600 journalistes en France, au Royaume-Uni, aux Etats-Unis et en Allemagne. En France ont été interrogés les journalistes des Echos.fr, du Parisien, du Figaro, du magazine Elle, de Cosmopolitan.fr, de 20 minutes, de Métro, du Nouvel Observateur et de l’agence Relax News. Les médias sociaux ne sont guère plus utilisés en Allemagne (17%) et ne sont pas cités par les journalistes allemands et américains.

En revanche, 91% des journalistes de médias nationaux allemands, 82% des Anglais et 71% des Français déclarent utiliser Wikipedia pour faire des recherches pour leurs articles, tandis que 15% des journalistes en France, en Allemagne ainsi qu’aux Etats-Unis recourent à Facebook pour trouver des informations sur des entreprises. Si le réseau Twitter est très utilisé pour détecter des sujets d’articles en Grande-Bretagne (69%) et aux Etats-Unis (53%), en France et en Allemagne c’est l’inverse (respectivement 28% et 17% seulement de réponses positives). Wikipedia est en revanche régulièrement consulté : par 76% des journalistes britanniques, 73% des français et jusqu’à 84% de nos confrères allemands. Facebook est utilisé par 16% des journalistes français pour rechercher des informations sur les sociétés sur lesquelles ils rédigent des articles, après les communiqués de presse (39%), l’entretien avec un interlocuteur de l’entreprise (28%) et le blog de la société (17%). Concernant les sources d’inspiration des articles, les recherches personnelles arrivent en premier (33% des réponses), puis les communiqués de presse (30%), suivis des contacts personnels (24%) et enfin des médias sociaux (13%).

Les journalistes ont également répondu à des questions sur les sources de pression auxquelles ils sont confrontés durant leur journée de travail. « Trouver des sujets » arrive en premier (43% pour les journalistes français de médias nationaux), suivi des contraintes de bouclage (23%), de la masse de travail (14%) et du «harcèlement» des attachés de presse (20%). Les journalistes pointent également les défauts des communiqués de presse : contenu compliqué (29%), pauvreté du langage et de la grammaire (26%), manque de détails dans les contacts (15%).

Pour télécharger l’intégralité de l’étude : www.10yetis.co.uk/global-journalist-research.html